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5/5/2022 « Premier Concert de César Franck » Patrick Dheur Jean-Claude Vanden Eyden
Bicentenaire César Franck
https://www.laboverie.com/actualites/autour-du-premier-concert-de-cesar-franck
Concert OPRL/Societé Emulation/ Ville de Liège
Patrick Dheur et Jean-Claude Vanden Eyden
Piano solo
piano 4 mains
2 pianos
Autour du premier concert de César Franck à Liège
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Concert-Conférence 17/2/2022
Dans la cadre du bicentenaire César Franck.
Salle Philharmonique de Liège
Production OPRL/ Le Grand Liège
Concert et conférence par Patrick Dheur:
César Franck et sa musique pour piano. Du jeune virtuose au compositeur de génie
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Croisière musicale sur le Danube. La Libre musique et Croisi-Europe.
La Libre Musique Croisi-Europe
Croisière musicale. Concert à Vienne, Budapest et Bratislava du 16 au 22/12
Programmes musicaux des concerts
Récital dans la maison de Mozart à Vienne:
MOZART (1756-1791)
1-Rondo en la mineur kv 511
MOZART
2-Huit variations sur la marche des "Mariages Samnites" de Grétry kv 374c
BEETHOVEN (1770-1827)
3-Huit variations sur le thème "Une fièvre brûlante" de Grétry
BEETHOVEN
4-Sonate op 10 n°1 – Finale. Prestissimo
Récital BEETHOVEN
1-Sonate op 10 n°1 (1796/98)
2-Sonate op 13 Pathétique1798/99)
3 Sonate op 7 ( 1796/97)
Récital (Budapest)
HAYDN (1732-1809)
1) Sonate en ré majeur (1780)
2) Sonate en fa majeur (1773)
LISZT (1812-1888)
3) Etude d’exécution transcendante N°11 Harmonie du soir
4) Etude d’exécution transcendante N°10
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Président du jury: ROMA INTERNATIONAL PIANO COMPETITION
Patrick Dheur Président du jury du Concours international de piano de Rome 2021
Interview de Patrick DHEUR Fondation CUOMO
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Création de « Trois jardins spirituels » commande du Festival d orgue de Liège
https://www.billetweb.fr/festival-dorgue-de-liege#Programme%202021
Après ces longs voyages dans les incertitudes, les peurs, les problèmes collectifs et personnels, l’orgue renaissance exceptionnel de l’église Saint-Jacques de Liège a été le confident idéal. L’élévation naturelle de ses sons donnait sens à mes idées musicales. Son décor et son histoire étaient les guides pour nourrir de nouvelles émotions.
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Le piano dans l’âme – nouvel ouvrage novembre 2020
Le piano dans l’âme
Tout enfant, Patrick Dheur rêvait déjà de devenir compositeur.
Il commença par exceller comme pianiste. Avant d’aborder le Conservatoire, il prit des cours dans son village auprès d’une musicienne qui avait deviné de belles promesses de talent. Encouragé par ses parents d’abord, par ses maîtres, par ses partenaires, il entreprit une carrière de concertiste qui le mena aux quatre coins du monde, satisfaisant ses deux passions, la musique et les voyages.
Offrant concerts et masterclass, non content du succès, il se consacré à la composition, son véritable bonheur. Sa vie est l’aventure captivante d’un
musicien liégeois débordant d’enthousiasme.
José Brouwers – Les Éditions de la Province de Liège
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Nouveau CD novembre 2020
« Grétry de tous les temps »
Le nouveau CD du pianiste Patrick DHEUR pour le Musée Grétry
MOZART-BEETHOVEN-RADOUX
Informations pratiques:
Le prix de vente est de 13 euros (+frais d’envoi)
Pendant cette période confinement il est disponible uniquement par internet
Le CD est produit et réalisé par l’Echevinat de la Culture de la Ville de Liège et a été enregistré à la Salle Philharmonique de Liège.
Conçu pour donner un autre regard sur Grétry et mettre en évidence son Musée, le pianiste concertiste Patrick Dheur a choisi pour ce récital un répertoire surprenant.
1-W. A. Mozart (1756 – 1791)
Huit variations en fa majeur pour piano Kv 352/374c
basées sur le chœur « Dieu d’amour » de l’opéra-comique « Les Mariages samnites » de Grétry.
2 L.V. Beethoven (1770-1827)
8 Variations, en do majeur, pour piano
sur le thème « Mich brennt ein heifes Firber » (une fièvre brûlante) de l’opéra « Richard Lowenherz » (Richard Cœur-de-Lion) de A.E.M. Grétry
J.T. Radoux (1835-1911) 11 pièces pour piano (World premiere recording).
Des univers musicaux et des compositeurs bien différents cohabitent. Ils sont reliés par le désir de composer des pièces qui s’intégreront délicatement dans l’atmosphère feutrée des salons musicaux animés par des amateurs avertis
Un CD qui témoigne de l’attachement de Patrick Dheur pour l’univers musical liégeois qui perpétue le souvenir de Grétry et invite à mieux découvrir l’homme et son œuvre.
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Rencontre avec Patrick Dheur INTERVIEW « SYMPHONIE KHAZAR »
Rencontre avec Patrick Dheur
Après avoir donné des concerts en Serbie, j’ai reçu en cadeau Le Dictionnaire Khazar, un roman de l’écrivain serbe Milorad Pavić, publié en 1984, puis traduit en français en 1988. Ce roman se présente comme une sorte d’encyclopédie en trois parties, avec de nombreux articles pouvant se lire dans l’ordre choisi par le lecteur. Pavić a écrit d’autres ouvrages qui cassent les codes : l’un repose sur une grille de mots croisés, un autre est réversible avec deux histoires qui se rejoignent, un troisième est chapitré sur les 22 atouts d’un jeu de tarot. Au-delà de cette forme originale, j’ai été interpellé par l’histoire des Khazars, un peuple semi-nomade qui a réellement existé en Asie centrale, entre les VIe et XIIIe siècles. Le nom Khazar semble d’ailleurs dériver d’un mot turc signifiant « errant, nomade ».
Ils pratiquaient plusieurs religions…
Au début, ils croyaient au chamanisme. Plus tard, ils adoptèrent le judaïsme, l’islam et le christianisme. La légende veut que le Khagan (« empereur »), ayant fait un rêve, aurait convoqué un moine, un derviche et un rabbin, pour interpréter ce songe. À la suite de quoi, les Khazars se seraient convertis en masse au judaïsme mais auraient aussi toléré le christianisme et l’islam. Les gens persécutés pour leur foi, se réfugiaient en Khazarie. Tout cet univers de nomadisme, de migration, mais aussi de tolérance a trouvé chez moi un écho. Au-delà de la migration physique, c’est aussi celle des idées et des cultures qui m’intéresse. Les juifs ashkénazes descendraient des Khazars.
Comment cela se traduit-il en musique ?
J’ai imaginé cette symphonie en quatre mouvements : L’errance, Le rêve du Khagan, La conversion et L’apogée. J’ai voulu suggérer plus que décrire et surtout faire rêver. Mon concept de « mélancolodie » est particulièrement présent et m’a permis d’élaborer des thèmes musicaux originaux, au caractère volontairement expressif. La partition comporte des allusions furtives aux trois univers monothéistes, à travers la musique klezmer pour le judaïsme, des inflexions arabes pour l’islam et une écriture en forme de choral pour le christianisme.
Faut-il y voir aussi une allusion à l’actualité ?
Bien sûr, on parle beaucoup des migrants actuellement, mais les migrations ont toujours été présentes à travers l’histoire. Elles sont bénéfiques pour le renouvellement génétique des populations mais aussi pour le brassage des idées qu’elles suscitent. En tant qu’artiste, on est amené sans cesse à voyager et donc les artistes sont eux aussi d’éternels migrants. Le premier mouvement L’errance traduit la recherche de quelque chose, d’un endroit, d’une aire géographique, ce qui n’exclut pas des épisodes combatifs voire épiques… Pour le finale, ma nature optimiste m’a conduit à illustrer L’apogée de cette civilisation, plutôt que son déclin, ce qui se traduit par un côté rythmique et extraverti.
Comment êtes-vous venu à la composition ?
La composition a toujours été présente en moi mais s’est révélée tardivement. J’ai d’abord entrepris une carrière de pianiste – tout en improvisant pour moi –, avant d’aborder concrètement l’écriture. C’est Célestin Deliège, professeur d’analyse musicale au Conservatoire de Liège, qui m’a donné le déclic de l’écriture. J’ai grandi dans l’univers d’Henri Pousseur ; j’ai de grands amis compositeurs, comme Claude Ledoux, mais je n’étais pas dans « le bon terreau » car mon style n’est pas avant-gardiste mais tonal et redevable à l’orchestration à la française. J’ai d’abord composé pour le piano, la voix (Évangile selon saint Jean), des ensembles de chambre, puis l’orchestre (concertos pour piano)… Disons que ma carrière de pianiste et ma carrière de compositeur se nourrissent mutuellement.
Quelle est votre actualité ?
Le 23 septembre, j’ai créé La Salazarienne, clin d’œil à mon ami le peintre Luis Salazar, à qui le Musée La Boverie consacre une belle rétrospective jusqu’au 20 octobre. C’est une pièce descriptive de sa personnalité et de son œuvre. En retour, Luis a dévoilé lors du concert une œuvre nouvelle réalisée au départ du manuscrit de ma pièce. Par ailleurs, je compose actuellement une ballade pour alto et piano, qui fait suite à d’autres ballades composées pour flûte et piano, pour violon et piano (cette dernière pour Pierre Amoyal). À la fin de l’année, paraîtra une monographie que m’a consacrée le comédien et metteur en scène José Brouwers. J’ai aussi reçu de Pierre Thimus, organiste de l’église Saint-Jacques, la commande d’une œuvre pour orgue seul, qu’il créera lors du Festival d’Orgue de Liège 2020. Je poursuis aussi ma carrière de pianiste en Italie et en Corée.
PROPOS RECUEILLIS PAR ÉRIC MAIRLOT